La clinique juridique du 519 Community Centre offre des conseils sommaires généraux et un soutien juridique à titre bénévole aux communautés LGBTQ2S, principalement en droit administratif, en droit de la famille, en droit du travail et en droit de la santé mentale, et s’est élargie pour fournir des services dans les cliniques juridiques spécialisées, dans les domaines suivants : droit criminel, immigration et réfugiés, transidentité, droit du logement.
La clinique juridique du 519 fournit des services juridiques aux communautés bispirituelle, allosexuelle, trans et non binaire, y compris les personnes de la rue, les sans-abri et les mal logés. Avant la COVID, seuls des services de porte ouverte étaient offerts au centre-ville de Toronto. Tout a changé en mars 2020, lorsque le 519 s’est vu ordonner de fermer ses portes au public en raison de la pandémie.
« Les collectivités que nous desservons comptaient sur nos programmes en personne, notamment parce que nous sommes l’un des très rares organismes qui fournissent des services affirmatifs du genre », dit Justin Khan, directeur des initiatives juridiques et d’intérêt public au 519.
En l’espace de deux mois, la clinique a repris ses activités, en passant tout d’abord à des services téléphoniques et en ajoutant ensuite des services en ligne. Sachant que certains clients et clientes n’avaient pas accès à la technologie nécessaire, la clinique a réaménagé son espace physique conformément aux directives de la santé publique, afin que les clients et clientes puissent venir pour leur rendez-vous ou utiliser un téléphone ou un ordinateur portatif pour prendre rendez-vous.
Le modèle hybride est ici pour rester. La clinique offre désormais de l’aide juridique en personne, en ligne et par téléphone, ce qui lui permet de servir des gens partout en Ontario pour la première fois de son histoire.
« La pandémie nous a permis de repenser la prestation de services juridiques et d’accès à la justice aux communautés LGBTQ2S », dit Justin. « Nous pouvons maintenant servir des clients et clientes partout dans la province. Des gens qui vivent dans des collectivités isolées et de plus petites villes communiquent avec nous pour obtenir des conseils juridiques. Si nous n’offrions que des services de porte ouverte, ils ne pourraient le faire. »