La bourse d’études sur les questions d’intérêt public accorde à des organismes sans but lucratif des fonds pour accueillir un ou une stagiaire. Le programme aide à répondre au besoin important d’assistance juridique au sein de la communauté et permet aux stagiaires d’acquérir une expérience utile en droit axé sur l’intérêt public. La Fondation apporte une contribution importante au droit axé sur l’intérêt public en Ontario dans le cadre de ce programme, puisque de nombreux organismes n’ont tout simplement pas suffisamment de fonds pour recevoir des stagiaires en droit. Rencontrez nos plus récents participants et participantes au des bourses d’études sur les questions d’intérêt public :
2023-2024
Kassandra Neranjan
Faculté de droit : McGill University
Organisation d’accueil : Amnistie internationale
Kassandra Neranjan (elle) est défenseure de la justice de genre, chercheuse et étudiante en droit. Elle est diplômée du programme BCL/JD de la Faculté de droit de l’Université McGill, où elle était corédactrice en chef d’Inter Gentes : revue de droit international et de pluralisme juridique et coprésidente du Collectif des femmes racisées. Elle a effectué des stages à l’Association canadienne des libertés civiles, à la Mission permanente du Canada auprès de l’Organisation des Nations Unies à New York et au Law and Society Trust (une organisation de défense des droits des minorités au Sri Lanka). Elle est titulaire d’un baccalauréat ès arts spécialisé de l’Université de Toronto en relations internationales, en études sur la paix, les conflits et la justice, et en études françaises.
Le premier amour de Kassandra a toujours été la recherche. Elle a dirigé et conseillé, pour des universitaires et des ONG, des projets de recherche analysant la justice de genre et son intersection avec des sujets interdisciplinaires. Il s’agit notamment de la crise des réfugiés rohingyas, de la fourniture d’aide humanitaire, des études sur la sécurité, des changements climatiques, de la sécurité du logement, des droits des minorités ethniques et de l’économie féministe.
Kassandra veut conjuguer les approches féministes intersectionnelles des droits de la personne internationaux et du droit humanitaire avec la recherche en sciences sociales afin de faire la promotion de la justice de genre. Elle se passionne pour l’amplification des récits sous-représentés sur la scène mondiale et la promotion de la réforme du droit pour mieux aider les minorités du monde entier.
Emma Partridge
Faculté de droit : Osgoode Hall Law School
Organisation d’accueil : Barbra Schlifer Commemorative Clinic
Diplômée de l’Osgoode Hall Law School, Emma Partridge (elle) s’intéresse à la promotion de la justice sociale. Ayant travaillé pour la Fondation canadienne des femmes avant de faire son droit, elle a été attirée par Osgoode en raison de son partenariat avec la Clinique commémorative Barbra Schlifer, clinique juridique unique en son genre qui sert les survivantes de la violence sexiste en tenant compte des traumatismes qu’elles ont vécues.
Au cours de ses trois années à Osgoode, Emma a effectué des stages à la Clinique Schlifer et aux Parkdale Community Legal Service avant de retourner à la Clinique pour un autre stage, où elle a continué à approfondir sa passion pour la pratique juridique féministe. Elle espère poursuivre le droit d’intérêt public pendant toute sa carrière juridique, car c’est là qu’elle sent que le droit peut le plus contribuer au bien social. Elle s’inspire du travail des avocats de sa communauté qui facilitent le changement progressif à la fois par le biais de mécanismes juridiques et de solutions extrajudiciaires, telles que le plaidoyer et les manifestations.
Sarah Gordon
Faculté de droit : Dalhousie University
Organisation d’accueil : Canadian Centre for Housing Rights (anciennement Centre for Equality Rights in Accommodation)
Sarah Gordon (elle) a obtenu son doctorat en droit à la Faculté de droit Schulich de l’Université Dalhousie. Elle est également titulaire d’un baccalauréat en agriculture de cette université et d’un baccalauréat en administration des affaires de la CAH Vilentum Université des sciences appliquées aux Pays-Bas.
Au cours de ses études de droit, Sarah a découvert sa passion pour les questions d’intérêt public en étant militante au syndicat étudiant de Dalhousie. C’est l’été, en tant que stagiaire, qu’elle a connu sa première occasion de travailler avec le Canadian Centre for Housing Rights et qu’elle s’est rendu compte qu’elle aimait le droit du logement. Sa dernière année d’études en droit comprenait un stage en droit clinique au Dalhousie Legal Aid Service, dans le cadre duquel elle travaillait avec des locataires de la Nouvelle-Écosse.
Sarah est ravie de continuer à défendre le droit du logement et le droit de l’intérêt public grâce à sa bourse d’études sur les questions d’intérêt public. Comme une proportion croissante de la population canadienne est locataire, le droit du logement est un domaine du droit qui a une vaste portée.
Chantal Larocque
Faculté de droit : University of Alberta
Organisation d’accueil : Innocence Canada
Chantal Larocque (elle) a récemment obtenu son doctorat en droit à l’Université de l’Alberta. Avant de faire son droit, elle a étudié les sciences politiques et s’est consacrée aux études sur les femmes et le genre à l’Université de l’Alberta, où elle a obtenu son diplôme avec distinction.
L’étude des différents types d’oppression et de déséquilibre du pouvoir dans la société au cours de ses études de premier cycle l’a incitée à se lancer en droit pénal pour aider les prévenus confrontés au pouvoir de l’État. Chantal est ravie de se joindre à l’équipe d’Innocence Canada, un organisme national à but non lucratif qui défend les intérêts des personnes qui ont été injustement reconnues coupables d’un crime et qui fait la promotion de la prévention des condamnations injustifiées par la formation et la réforme juridiques.
Canadienne française, Chantal est également passionnée par la promotion des droits linguistiques et de l’accès à la justice dans les deux langues officielles. Au cours de ses études de droit, elle a été membre élue du conseil d’administration de l’Association des juristes d’expression française de l’Alberta, où elle a contribué à assurer la protection des droits linguistiques du public. À titre d’étudiante en droit bilingue, elle a également travaillé à la Cour du Banc du Roi de l’Alberta, où elle a aidé des avocats et des juges à comprendre les questions liées au français et où elle a également aidé à traduire des textes législatifs.
Megan Linaric
Faculté de droit : Queen’s University
Organisation d’accueil : La Société John Howard du Canada
Megan Linaric a obtenu son baccalauréat en psychologie et en philosophie à l’Université Western, établissement qui a piqué son intérêt pour la justice pénale. Elle a obtenu son doctorat en droit à l’Université Queen’s, où elle a décidé de devenir une citoyenne engagée. Elle a été assistante sociale à la Queen’ s Prison Law Clinic et assistante à l’enseignement d’un cours de droit international, et elle a participé au concours Philip C. Jessup International Law Moot. Elle a également été bénévole pour Étudiant(e)s pro bono du Canada et rédactrice en chef du Queen’s Law Journal et du Canadian Guide to Legal Style.
Megan poursuit maintenant sa passion pour la justice pénale et la réforme correctionnelle grâce à sa bourse de recherche de la Société John Howard du Canada. Elle s’intéresse particulièrement à l’amélioration de la réhabilitation pour réduire la récidive et aux relations entre la santé mentale et le système de justice.
Dans ses temps libres, Megan aime peindre, lire et voyager. Ayant été barista pendant quelques années, elle estime s’y connaître en cafés.
Abigail Anderson
Faculté de droit : University of Windsor
Organisation d’accueil : Peacebuilders Canada
Abigail Anderson voulait être pédiatre depuis l’âge de 5 ans. Elle a changé d’avis en 12e année, époque où elle a suivi son premier cours de droit et qu’elle est immédiatement tombée amoureuse des différents aspects du droit. Étant entrée à la Faculté de droit de l’Université de Windsor au plus fort de la pandémie en 2020, elle a fait partie de la première classe à terminer sa première année de droit à distance. Pendant ses études, elle a eu l’honneur de siéger aux conseils d’administration de la section de Windsor de la National Black Law Students Association et de l’Association des étudiants noirs en droit du Canada.
Abigail a obtenu simultanément son baccalauréat ès arts (avec distinction) en criminologie et son certificat en langue des signes américaine à l’Université Carleton.
Avant de faire son droit, Abigail a travaillé dans le domaine du travail social auprès de communautés marginalisées. Elle a été témoin des obstacles qu’ils rencontraient lorsqu’ils étaient aux prises avec la justice. Bien qu’elle ne veuille plus être pédiatre, elle souhaite toujours travailler avec les jeunes en tant qu’avocate en favorisant l’équité, et non la simple égalité, pour ce qui est de leur traitement par le système de justice pénale.
Myka Kollmann
Faculté de droit : University of Ottawa, Common Law
Organisation d’accueil : Centre pour la défense de l’intérêt public
Myka Kollmann a obtenu un baccalauréat ès arts à l’Université de la Colombie-Britannique en études du genre et de l’environnement, et elle a obtenu son doctorat en droit à l’Université d’Ottawa. Elle s’intéresse à l’exploration de l’intersection des droits de la personne internationaux et de la réglementation des technologies émergentes.
Dans le cadre de ses études de droit, Myka a fait un stage au Sénat du Canada en travaillant sur l’analyse des services Internet fondée sur l’accessibilité et a corédigé un chapitre de livre sur les technologies de lutte contre les pandémies. Ardente défenseuse des droits de l’homme, elle a fait du bénévolat au Centre de recherche et d’enseignement sur les droits de la personne et a participé à des exercices de simulation des Nations Unies. Passionnée par le droit, elle estime qu’il s’agit d’un outil efficace quand on veut inciter et apporter des changements significatifs. En dehors du travail, elle aime jouer à la balle molle et aux échecs et préparer des marinades.
Organisation d’accueil : Fonds d’action et d’éducation juridique pour les femmes (FAEJ)
Le Fonds d’action et d’éducation juridique pour les femmes accueille également un stagiaire.