Participants et participantes au des bourses d’études sur les questions d’intérêt public
La Fondation a créé le programme des bourses d’études sur les questions d’intérêt public pour répondre au besoin d’assistance croissant des organismes œuvrant dans le secteur de l’intérêt public et pour donner aux étudiants en droit la chance d’acquérir de l’expérience dans le domaine du droit axé sur l’intérêt public. La Fondation apporte une contribution importante au droit axé sur l’intérêt public en Ontario dans le cadre de ce programme, puisque de nombreux organismes n’ont tout simplement pas suffisamment de fonds pour recevoir des stagiaires en droit.
Rencontrez nos plus récents participants et participantes au des bourses d’études sur les questions d’intérêt public
2019-2020
André Capretti
Faculté de droit : Université McGill
Organisation d’accueil : Amnesty International Canada
André Capretti a obtenu de la faculté de droit de l’université McGill un double baccalauréat en droit civil et en common law et une majeure en droits de la personne internationaux et en développement en 2018.
Durant ses études, André a fait du bénévolat à la clinique d’information juridique de McGill, à l’Institut montréalais d’études sur le génocide et les droits humains, à Avocats sans frontières et à la clinique juridique Trans*. Il a également passé ses étés à faire des stages à Phnom Penh auprès de la LICADHO (Ligue cambodgienne pour la promotion et la défense des droits de l’Homme) et à Genève auprès du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. En outre, André a acquis une expérience précieuse auprès du Tribunal des droits de la personne du Québec, à un poste de greffier, où il préparait des notes sur des affaires en cours et informait les membres du tribunal sur les questions juridiques pertinentes relatives à chaque cause. Il a également travaillé pour une société d’avocats de Montréal spécialisée dans le contentieux auprès de laquelle il apportait son assistance dans les dossiers, notamment d’importantes actions collectives portant sur les soins de santé et les droits des personnes âgées au Québec et sur la responsabilité environnementale des entreprises en Extrême-Orient.
André a toujours puisé sa motivation à étudier le droit et à y faire carrière dans son désir de servir l’intérêt public et d’intervenir dans les questions relatives aux droits de la personne, surtout à l’international. Il est honoré et ravi de faire un stage à Amnesty International Canada, qui est un leader dans ces domaines. De plus, il se réjouit à la perspective de découvrir Ottawa, son nouveau foyer, et tout ce que notre capitale nationale a à offrir.
Jaya Élise Bordeleau-Cass
Faculté de droit : Université d’Ottawa
Organisation d’accueil : Amnesty International Canada
Jaya Élise Bordeleau-Cass est diplômée de fraîche date du programme JD de l’Université d’Ottawa. Elle a acquis ses compétences juridiques grâce aux enrichissantes possibilités qu’offre le Programme d’appui au parrainage de réfugiés de l’Université d’Ottawa et à son travail de traitement de dossiers à la clinique juridique communautaire de l’Université d’Ottawa. Durant sa dernière année d’études, Jaya a passé sept mois à Aotearoa, en Nouvelle-Zélande, où elle a suivi des cours de droit international et de droit māori à l’Université de Waikato. Elle a également fait un stage à la division Immigration et réfugiés du centre juridique communautaire de Wellington, en Nouvelle-Zélande.
Hors de la faculté de droit, Jaya a eu la chance d’apprendre de diverses expériences professionnelles axées sur l’édification de communautés sous le signe de la justice. Citons entre autres l’aide à la coordination du Programme international de formation aux droits humains d’Equitas, la prestation d’un soutien universitaire au collège pour étudiants inuits Nunavut Sivuniksavut et l’aide au dialogue et à l’établissement de relations entre les jeunes Autochtones et non-Autochtones de tout le pays par l’intermédiaire d’Échanges Racines canadiennes.
Jaya, qui s’emploie, dans la solidarité, à défendre les droits des Autochtones et des migrants, est ravie d’être une des récipiendaires d’une bourse d’études sur les questions d’intérêt public de 2019-2020 qui feront un stage à Amnesty International Canada.
Ashley Reya Dhandhari
Faculté de droit : Université de Windsor
Organisation d’accueil : Clinique Barbra Schlifer
A. Reya Dhandhari a obtenu son baccalauréat et sa maîtrise en études de la femme et des rapports entre les sexes à l’Université de Toronto. Avant d’étudier le droit, elle a exercé divers emplois auprès d’organismes à but non lucratif de l’agglomération torontoise, notamment les Newcomer Women’s Services Toronto, l’Alliance for South Asian AIDS Prevention (ASAAP), Interim Place et le Peel Committee Against Women Abuse (PCAWA). Dans le cadre de son travail pour ces organismes, elle facilitait les interventions de proximité dans l’accès aux services sociaux et aux programmes locaux qui aident les victimes de violence s’identifiant comme femmes. Reya a fait ses études de droit parce qu’elle souhaitait défendre les droits des femmes et de leurs enfants et poursuivre ses efforts en vue de mettre fin à la violence fondée sur le sexe dans son milieu.
Reya a obtenu son diplôme en droit de l’Université de Windsor, où elle est restée déterminée à mettre fin à la violence fondée sur le sexe. Au cours de la première année, elle a participé au projet House of Sophrosyne du Réseau national d’étudiant(e)s pro bono, dans le cadre duquel elle a contribué à offrir de l’information juridique à des femmes vulnérables inscrites à un programme de désintoxication. Reya a également été coprésidente du comité de l’équité et de la diversité de l’association du Barreau étudiant dont elle faisait partie et, grâce à son travail à la Justice for Children and Youth Legal Clinic de Toronto, elle a été nommée boursière en droit et justice sociale de l’Université de Windsor. Dans son travail, Reya voit les choses à travers le prisme de la lutte contre l’oppression et du féminisme intersectoriel. Elle se réjouit de faire partie de l’équipe juridique de la clinique Barbra Schlifer.
Vanessa Poirier
Faculté de droit : Université d’Ottawa
Organisation d’accueil : Canada sans pauvreté
Vanessa Poirier a terminé récemment sa dernière année du programme JD de l’Université d’Ottawa. Avant d’étudier le droit, elle a obtenu un baccalauréat ès arts en études cinématographiques de l’université Carleton et un diplôme en télédiffusion du collège Algonquin.
Après avoir obtenu un diplôme de premier cycle, Vanessa a travaillé durant près de dix ans dans le secteur de la télédiffusion, où elle était responsable de séries télé produites pour HGTV, Food Network et Gusto TV. Dans ce domaine, elle a acquis une vaste expérience de la gestion de projets et des relations d’affaires internationales.
Au cours de ses études de droit à l’Université d’Ottawa, Vanessa a reçu une bourse d’études sur l’accès direct à la justice, ce qui lui a permis d’acquérir de précieuses connaissances dans les domaines de la justice sociale, notamment les droits de la personne, les droits des travailleurs et les droits des locataires. Elle a en outre fait du traitement de dossiers et de la gestion de cas dans les cliniques de consultation sans rendez-vous d’accès à la justice, où elle offrait des services juridiques à certaines des populations les moins bien desservies d’Ottawa.
Dans le cadre de son stage à Canada sans pauvreté, Vanessa se concentrera sur des projets relatifs à la gestion stratégique des litiges, à la défense de causes, au traitement des dossiers et à l’éducation juridique. Elle est ravie de faire un stage à Canada sans pauvreté, où elle pourra continuer de défendre des causes dans le domaine de la justice sociale.
J.Y. (Jianyang) Hoh
Faculté de droit : Université de Californie, Berkeley
Organisation d’accueil : Association canadienne des libertés civiles
J.Y. (Jianyang) Hoh est titulaire d’un diplôme de premier cycle en droit de l’Université d’Oxford et d’une maîtrise en droit avec spécialisation en droit international de l’Université de Californie, à Berkeley. Il a eu le coup de cœur pour le droit d’intérêt public en suivant un cours sur la Cour européenne des droits de l’Homme, où il a appris que celle-ci contribuait de manière capitale à mettre un frein aux abus de pouvoir des États. Depuis, J.Y. a travaillé pour des organismes de défense des droits de la personne un peu partout dans le monde : il a œuvré dans le domaine du droit des réfugiés au Bureau du droit des réfugiés d’Aide juridique Ontario, il a fait de l’observation des droits de la personne à l’international au Robert F. Kennedy Centre for Justice and Human Rights, à Washington, et il a participé à une contestation constitutionnelle de la bastonnade en tant que châtiment judiciaire à Singapour. J.Y. est ravi d’aider l’Association canadienne des libertés civiles à défendre les libertés civiles au Canada.
Avant de faire carrière dans le domaine des droits de la personne, J.Y. a été négociateur commercial international pour le gouvernement de Singapour et a fait partie de l’équipe qui a conclu l’Accord de libre-échange UE-Singapour. Il a également été pendant deux ans membre des Forces armées de Singapour et a touché un peu au théâtre à l’université. Il parle le mandarin et aime les longues courses dans les ravins de Toronto.
Rebecca Dillon
Faculté de droit : Université d’Ottawa
Organisation d’accueil : Innocence Canada
Rebecca Dillon est diplômée de fraîche date du programme de common law de l’Université d’Ottawa. Avant d’étudier le droit, elle a obtenu un baccalauréat en anthropologie de l’université Western, puis une maîtrise en bio-archéologie de ce même établissement. Elle a exercé pendant deux ans la profession d’archéologue avant de décider de faire carrière en droit. C’est son intérêt pour les initiatives de justice sociale qui ont motivé ce choix, intérêt qu’elle a acquis pendant ses études de premier cycle, où elle a suivi divers cours portant sur la genèse et le maintien des inégalités dans la société. Cette matière a fini par devenir l’objet de son mémoire de maîtrise et lui a donné le goût de faire carrière dans le domaine de la justice sociale.
Au cours de ses études à l’Université d’Ottawa, Rebecca a fait du bénévolat pour diverses initiatives de justice sociale, dont le programme « Seul oui veut dire oui » de LEAF, dans le cadre duquel les élèves du secondaire apprennent ce que signifie le consentement, et pour le Réseau national d’étudiant(e)s pro bono (PBSC) dans le cadre d’un projet de recherche du Réseau de lutte contre les agressions à caractère sexuel. Elle a ensuite été membre du conseil consultatif étudiant de la section de l’Université d’Ottawa de PBSC. Pendant sa dernière année d’études, elle a travaillé au traitement de dossiers à la division Femmes de la clinique juridique communautaire de l’université. Dans ce cadre, elle aidait les clientes victimes de violence à déposer des demandes auprès de la Commission d’indemnisation des victimes d’actes criminels.
C’est au cours de son emploi d’été à Innocence Canada, où elle travaillait sur des modules d’éducation juridique et des dossiers de clients, que Rebecca a su qu’elle voulait faire carrière en droit pénal. Elle est ravie de poursuivre sa carrière en droit et son travail de justice sociale à Innocence Canada en aidant les personnes que le système de justice pénale a laissées pour compte.
Michelle Soucy
Faculté de droit : Université Queen’s
Organisation d’accueil : Société John Howard du Canada
Michelle Soucy a obtenu en 2019 son diplôme de la faculté de droit de l’université Queen’s, où elle s’est spécialisée en droit pénal et a travaillé beaucoup pour la clinique juridique pour détenus de Queen’s. En tant qu’étudiante, elle y faisait de l’intervention de première ligne auprès de détenus des six prisons fédérales de Kingston qui avaient des démêlés avec le tribunal disciplinaire ou des problèmes relatifs à leur placement en isolement, à leur libération conditionnelle ou à l’accès aux soins de santé. Au cours de ses rencontres avec les clients, Michelle a commencé à se préoccuper de certains problèmes à long terme qu’elle constatait et dont lui parlaient souvent les détenus. Veiller à ce que les détenus – un des groupes les plus vulnérables de la société – soient bien traités est ainsi devenu sa passion.
Michelle se réjouit d’être récipiendaire d’une bourse d’études sur les questions d’intérêt public qui lui permet de faire un stage à la Société John Howard du Canada. Cet organisme à but non lucratif est voué à la réforme de la justice pénale et à la recherche de solutions utiles, justes et humaines aux causes et aux conséquences de la délinquance. La Société plaide les causes relatives aux droits des détenus et est régulièrement consultée par les responsables du gouvernement et d’autres décideurs lorsqu’ils élaborent des mécanismes et des procédures de détention.
Michelle souhaite consacrer sa carrière en droit à l’édification d’un système de justice pénale impartial pour tout le monde. Son expérience en droit carcéral lui a montré les grands enjeux et les conséquences en droit pénal et l’importance de l’impartialité et de la diligence dans l’ensemble du système de justice pénale.
Aubrey Abaya
Faculté de droit : École de droit Dickinson de l’Université d’État de Pennsylvanie
Organisation d’accueil : Peacebuilders International (Canada)
Aubrey Abaya est diplômée de fraîche date de l’école de droit Dickinson de l’Université d’État de Pennsylvanie. Elle a fait son baccalauréat avec majeure en sciences politiques et double mineure en histoire et en études américaines à l’Université de Toronto. Pendant ses études de droit, elle a travaillé bénévolement au Pennsylvania Innocence Project et à la Dauphin County Expungement Clinic et a été stagiaire juridique à la Medical-Legal Partnership Clinic de la faculté.
Aubrey a poursuivi son œuvre en faveur de l’intérêt public à l’Association canadienne des libertés civiles (ACLC). Dans le cadre d’un stage juridique et d’un travail d’assistante de recherche, elle aidait les directeurs de programme de l’ACLC à préparer, à l’intention du gouvernement, des communications sur la réforme du droit pénal provincial et sur les lois régissant la protection de la vie privée, elle effectuait des recherches en vue d’interventions auprès de la Cour suprême du Canada et présentait des ateliers de vulgarisation sur la Charte aux jeunes de la 8e à la 12e année. Dans le cadre de ses fonctions d’assistante de recherche, elle a travaillé à un projet consistant à dresser l’état des lieux de l’accès à l’éducation des jeunes Ontariens en détention préventive. Grâce à cette expérience, elle a acquis un intérêt particulier pour la défense des droits des jeunes et pour l’accès des jeunes à des moyens de défendre leurs droits.
Avant ses études de droit, Aubrey a coécrit et produit deux pièces de théâtre et un film long métrage indépendant. Elle a aimé sa brève incursion dans le milieu artistique, mais elle se voue au service de l’intérêt public et est ravie de pouvoir continuer d’y œuvrer avec Peacebuilders.