Participants et participantes au des bourses d’études sur les questions d’intérêt public
La Fondation a créé le programme des bourses d’études sur les questions d’intérêt public pour répondre au besoin d’assistance croissant des organismes œuvrant dans le secteur de l’intérêt public et pour donner aux étudiants en droit la chance d’acquérir de l’expérience dans le domaine du droit axé sur l’intérêt public. La Fondation apporte une contribution importante au droit axé sur l’intérêt public en Ontario dans le cadre de ce programme, puisque de nombreux organismes n’ont tout simplement pas suffisamment de fonds pour recevoir des stagiaires en droit.
Rencontrez nos plus récents participants et participantes au des bourses d’études sur les questions d’intérêt public
2018-2019
Aditya Rao
Faculté de droit : Université d’Ottawa
Organisation d’accueil : Amnistie Internationale
Aditya Rao est étudiant stagiaire auprès d’Amnistie internationale – Section canadienne pour 2018-2019. Il a terminé un programme d’études bidisciplinaires de Juris Doctor et de maîtrise ès arts de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa et de la Norman Paterson School of International Affairs de l’université Carleton. Il œuvre depuis plus de dix ans à la réinstallation de réfugiés et pour la justice envers les migrants, et il est actuellement organisateur auprès du Réseau pour une ville sanctuaire à Ottawa. Il fait également partie du conseil d’administration d’Entraide universitaire mondiale du Canada et est membre de l’Association canadienne des avocats et avocates en droit des réfugiés (ACAADR).
En 2016 et 2018, Aditya a été organisateur de la CARL LobbyCon, une conférence pilotée par des étudiants et étudiantes qui permet aux étudiants et étudiantes de différentes facultés de droit de se réunir à Ottawa afin d’acquérir des aptitudes pour la défense de causes et de rencontrer des députés et députées fédéraux pour militer en faveur de modifications progressistes de la politique relative aux réfugiés et réfugiées. L’organisation de la CARL LobbyCon de 2020, qui offrira de palpitantes possibilités de développement et d’innovation, commencera bientôt.
Aditya est organisateur communautaire, il a déjà été attaché politique et est un travailleur bénévole compulsif de campagnes électorales. Il gazouille sur @aditrao.
Ghannia Bokhari
Faculté de droit : Université d’Ottawa
Organisation d’accueil : Barbra Schlifer Commemorative Clinic
Ghannia Bokhari a obtenu son diplôme de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa en 2018. Avant d’étudier le droit, elle a fréquenté l’Université de Toronto, où elle a fait une double majeure en sciences politiques et en études socio-juridiques. Depuis son jeune âge, Ghannia veut faire carrière dans le domaine de la justice sociale. Son expérience de travail dans le domaine de l’intérêt public lui a donné une compréhension toute personnelle des obstacles particuliers auxquels se heurtent les populations pauvres et sans défense comme les demandeurs et demandeuses d’asile, les plaideurs et plaideuses non représentés par avocat ou avocate et les femmes victimes de violences conjugales et sexuelles. Le stage qu’elle a fait au Centre canadien pour les victimes de torture, dans le cadre duquel elle a aidé des réfugiés et réfugiées à s’établir au Canada en leur facilitant l’accès au logement, aux soins de santé, à la scolarisation et au système judiciaire, fait partie de son expérience.
À la Faculté de droit, Ghannia est restée déterminée à œuvrer auprès des populations sans défense. Elle a participé au Programme d’appui au parrainage de réfugiés, dans le cadre duquel elle a assisté des avocats et avocates dans leurs demandes de parrainage de réfugiés et réfugiées syriens et irakiens. Elle a également été étudiante responsable de dossier à la division féminine de la Clinique juridique communautaire de l’Université d’Ottawa. Dans cette fonction, elle a aidé des femmes victimes de violences conjugales et d’agressions sexuelles à obtenir une rétribution pécuniaire. Elle a appris directement comment les violences conjugales faisaient vivre les femmes dans des conditions légales, économiques et sociales précaires et comment le système judiciaire, en particulier le système de justice pénale, aggravait leurs traumatismes.
Ghannia est ravie de faire un stage à la Barbara Schlifer Commemorative Clinic, où elle peut continuer de lutter pour la protection et l’avancement des victimes de violences sexuelles et fondées sur le genre. Elle est sûre que le programme de Bourses d’études sur les questions d’intérêt public l’aidera à acquérir les compétences requises pour être une redoutable avocate des populations sans défense.
Teddy Weinstein
Faculté de droit : Université de Windsor
Organisation d’accueil : Association canadienne des libertés civiles (ACLC)
Teddy Weinstein est diplômé de la faculté de droit de l’Université de Windsor. Il est également titulaire d’un baccalauréat en histoire de l’Université McGill. À l’Université de Windsor, Teddy a représenté son établissement dans plusieurs concours de défense de causes, dont le BLG-Cavaluzzo Labour Moot tenu à London, en Ontario, où son équipe a été élue meilleure équipe et où il a été élu meilleur plaideur. Il a été très actif sur le campus, où il a dirigé deux clubs étudiants : un groupe social et de défense des droits formé d’avocats LGBTQ+ nommé OUTLaws, et le club de jeux de société de la faculté de droit de Windsor, les Snakes and Lancers. Il a également représenté les étudiants et étudiantes au Conseil de la faculté durant sa troisième année d’études.
Inspiré par la longue tradition de philanthropie et de défense de causes politiques qui caractérise sa famille, Teddy voulait travailler dans le domaine de l’intérêt public avant même de s’inscrire à la faculté de droit. Il est honoré d’avoir reçu la Bourse d’études sur les questions d’intérêt public et se réjouit à la perspective d’acquérir de l’expérience à l’Association canadienne des libertés civiles.
Marilynn Rubayika
Faculté de droit : Université d’Ottawa
Organisation d’accueil : Centre canadien pour la justice internationale (CCJI)
Marilynn est diplômée de l’Université d’Ottawa, où elle a obtenu un diplôme de Juris Doctor et une licence en droit civil. Pendant ses études de droit, elle s’est découvert une passion pour la justice internationale et a compris qu’une carrière dans ce domaine serait pour elle un moyen de faire connaître et défendre les droits de la personne, en particulier les droits des femmes, des enfants et d’autres populations sans défense.
Après avoir terminé deux stages de droit à la section du droit international humanitaire de la Croix-Rouge canadienne et à la section des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité du ministère de la Justice fédéral, Marilynn s’est jointe à Avocats Sans Frontières Canada. Au sein de cette organisation, elle a été, à titre bénévole, conseillère juridique en Côte d’Ivoire pendant la majeure partie de l’année. À ce titre, elle œuvrait auprès des personnes sans défense comme les victimes de guerre et les personnes exposées à l’apatridie. Ce qui lui donne la plus grande fierté à ce jour est d’avoir trouvé sa voie, de mettre ses compétences et ses connaissances au service des gens dans le besoin.
Christopher Nagel
Faculté de droit : Université d’Ottawa
Organisation d’accueil : Innocence Canada
Chris Nagel a obtenu son diplôme de la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa. Il est titulaire d’un baccalauréat spécialisé de l’université Carleton, où il a fait une majeure en criminologie et en justice pénale avec concentration en droit. Durant son passage à la Faculté de droit, Chris a été agent chargé du traitement de cas dans le cadre du programme de révision de condamnations de l’université. C’est ce qui a éveillé en lui le goût de faire disculper les personnes condamnées à tort et de prévenir de nouvelles injustices. Il a également acquis une expérience de leadership en présidant la Criminal Law Students’ Association.
Durant ses études, Chris a travaillé pour plusieurs cabinets d’avocats, ce qui lui a permis d’acquérir de l’expérience en droit pénal, en droit civil et en droit de la famille. Il se passionne pour le droit pénal, tout particulièrement pour les questions relatives à la Charte et pour les instances criminelles visant des mineurs et mineures. Dans ses loisirs, Chris pratique des sports et entraîne de jeunes joueurs et joueuses de basket-ball récréatif. Il est heureux de faire partie de l’équipe d’Innocence Canada et se réjouit à la perspective de travailler au sein d’une organisation qui a si bonne réputation.
Leah Horzempa
Faculté de droit : Osgoode Hall, université York
Organisation d’accueil : Peacebuilders International
Leah a récemment obtenu son diplôme de l’École de droit Osgoode Hall, à l’université York. Durant sa première année d’études, elle a fait du travail bénévole pour le programme de services d’aide juridique de proximité d’Osgoode Hall. Durant l’été et l’automne de sa deuxième année d’études, elle a été responsable de dossier aux affaires relatives au logement des Parkdale Community Legal Services, pour lesquels elle plaidait les causes de locataires démunis et négociait pour leur compte devant la Commission de la location immobilière. Durant sa troisième année, elle a étudié la défense féministe tout en travaillant bénévolement à la Barbara Schlifer Commemorative Clinic, qui se spécialise dans les questions juridiques relatives à la violence faite aux femmes.
En tant que Métisse, Leah est ravie de faire un stage auprès de l’organisme Peacebuilders, qui propose des mécanismes de justice réparatrice aux délinquants mineurs de Toronto. Elle aspire à rendre un jour aux Métis et Métisses de la baie Georgienne, sa population d’origine, ce qu’ils lui ont donné, en mettant à leur service les compétences en intervention juridique et en justice réparatrice acquises au cours de son stage. En plus d’être une ardente défenseuse du changement en ce qui concerne la pauvreté, les questions féminines et les questions de santé mentale, Leah est chanteuse au sein d’un trio de jazz qui se produit en spectacle.
Chandler Buchanan
Faculté de droit : Université d’Ottawa
Organisation d’accueil : Centre pour la défense de l’intérêt public (CDIP)
Chandler Buchanan a obtenu son diplôme de Juris Doctor à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa, où elle s’est spécialisée en droit et technologie. Avant d’étudier le droit, elle a obtenu un baccalauréat spécialisé en médias, information et culture de la technologie à la faculté d’études sur l’information et les médias de l’université Western.
Chandler est allée à la Faculté de droit de l’Université d’Ottawa pour parfaire sa spécialisation en droit et politiques en matière de technologie. Durant sa première année, elle a été choisie candidate à un « Technoship », un stage de recherche en droit et technologie, dans le cadre duquel elle a été assistante de recherche du professeur Michael Geist. À ce poste, elle a travaillé sur des questions très diverses, dont le Partenariat transpacifique et des questions de politique culturelle.
Durant ses études de droit, elle n’a cessé de travailler dans le domaine de l’intérêt public. Elle a été stagiaire au Conseil des technologies de l’information et des communications, une organisation qui formule des conseils en matière de politiques en se fondant sur des données probantes et qui crée des programmes de renforcement des capacités adaptés à l’économie numérique.
Chandler a également fait un stage au Commissariat à la protection de la vie privée du Canada, dans le cadre duquel elle a contribué à la réalisation de nombreux projets qui ont eu pour résultat d’aider à protéger et à informer le public de ses droits en matière de protection de la vie privée. Elle a fait un stage à la Société canadienne du sang, puis à la Clinique d’intérêt public et de politique d’Internet du Canada, où elle a contribué à des recherches concernant l’intervention de la Clinique dans l’affaire R. c. Jarvis, un cas d’école porté devant la Cour suprême du Canada qui concernait les droits des femmes et des enfants à la protection de leur vie privée. Toutes ces expériences ont en commun d’avoir été centrées sur la défense de l’intérêt public et d’avoir permis à Chandler de faciliter la vie des gens qui l’entourent. Chandler se réjouit de pouvoir travailler encore dans ce domaine au Centre pour la défense de l’intérêt public.