Introduction

Deux nouveaux projets vont soutenir des solutions technologiques novatrices, créées par des jeunes, à des problèmes de justice

Le Winkler Institute et la Legal Innovation Zone ont reçu chacun une subvention pour examiner les rôles que pourraient jouer la technologie et l’innovation dans l’amélioration de l’accès des jeunes à la justice.
février 21, 2017

Deux nouveaux projets vont soutenir des solutions technologiques novatrices, créées par des jeunes, à des problèmes de justice

La Fondation du droit de l’Ontario a le plaisir d’annoncer que le Winkler Institute de la faculté de droit Osgoode Hall et la Legal Innovation Zone de l’Université Ryerson ont reçu chacun une subvention pour examiner les rôles que pourraient jouer la technologie et l’innovation dans l’amélioration de l’accès des jeunes à la justice.

Depuis longtemps, la Fondation soutient des organismes qui instruisent les enfants et les adolescents sur le système juridique et les droits que leur reconnaît la loi. Les nouvelles subventions ponctuelles fourniront à la Fondation, à des entrepreneurs et des experts en technologie, à des bénéficiaires de subventions de la Fondation, à des partenaires du secteur de la justice et à des jeunes des possibilités d’œuvrer ensemble pour l’améliorer l’accès à la justice en Ontario.

« Grâce à l’ensemble de ces projets, la Fondation aura une idée des moyens par lesquels on peut mettre la technologie au service des jeunes aux prises avec des problèmes juridiques, explique Linda Rothstein, présidente du conseil d’administration de la Fondation. Ces projets vont permettre aux jeunes d’explorer des solutions créatives et de mettre au point des prototypes concrets qui utilisent la technologie pour améliorer l’accès à la justice. »

Cet effort visant à améliorer l’accès des jeunes à la justice a été inspiré par Elizabeth Goldberg, qui a été directrice générale de la Fondation de 2007 à 2015 après avoir été membre de son conseil d’administration. « C’est Liz qui, la première, a vu dans l’innovation technologique une possibilité emballante pour la Fondation d’améliorer ses liens avec les jeunes et de mieux les servir. Cela montre le leadership dynamique qu’elle a insufflé dans tout ce qu’elle a fait à la Fondation », commente Linda Rothstein.

LA TECHNOLOGIE ET L’ACCÈS DES JEUNES À LA JUSTICE

La Legal Innovation Zone de l’Université Ryerson
Améliorer l’accès des jeunes à la justice
50 000 $

En collaboration avec la Fondation du droit de l’Ontario, des organismes au service des jeunes et la collectivité en général, la Legal Innovation Zone de l’Université Ryerson concevra une série d’ateliers collaboratifs novateurs centrés sur les adolescents en milieu urbain.

Des bénéficiaires de subventions de la Fondation qui ont une connaissance du système de justice pour les adolescents, notamment le Réseau ontarien d’éducation juridique, des jeunes, des entrepreneurs et des experts en technologie, participeront à une série de séances pour cerner les besoins juridiques des jeunes en milieu urbain et donner à ces derniers les moyens de créer des solutions qui répondent à leurs besoins. Grâce à la diversité de ses participants qui, autrement, pourraient ne jamais interagir, ce projet permettra d’aborder sous divers angles la question de l’accès des jeunes à la justice.

La Legal Innovation Zone produira un livre blanc qui expose la méthodologie du projet et les principaux thèmes dégagés à chaque séance et qui décrit de manière détaillée les idées préliminaires. D’autres groupes et organismes pourront ensuite consulter ce livre blanc et bénéficier de ce que l’on sait sur les questions relatives à la justice à l’égard des adolescents.

« Nous nous réjouissons à la perspective de mobiliser la collectivité et de susciter son intérêt en invitant des gens issus de différents milieux et ayant des perspectives et des connaissances diverses, à se rencontrer et à contribuer à l’élaboration de nouvelles façons de promouvoir et de faciliter l’accès des jeunes à la justice, a déclaré Chris Bentley, directeur général de la Legal Innovation Zone. La technologie peut contribuer à recadrer les questions et à ouvrir de nouvelles possibilités emballantes de mettre au point de meilleures solutions aux problèmes existants. »

Le Winkler Institute de la faculté de droit Osgoode Hall
Le design thinking et la technologie : répondre aux besoins des jeunes Autochtones en matière de justice
54 083 $

Le Winkler Institute for Dispute Resolution, sis à la faculté de droit Osgoode Hall, entreprendra une activité de design thinking visant à élaborer des idées de solutions technologiques qui répondent à la nécessité de concevoir un système de justice et un processus de jury qui prennent en compte l’expérience et les traditions autochtones.

Les jeunes Autochtones de Thunder Bay et des localités environnantes accessibles par voie des airs se réuniront avec des spécialistes de la justice pour les adolescents et du design thinking. Cette séance de plusieurs jours portera sur les besoins des jeunes et créera un espace où les jeunes pourront définir les problèmes avec lesquels ils sont aux prises et élaborer des solutions qui répondent à leurs besoins. Ce projet fait fond sur le travail amorcé grâce à l’initiative Plumes d’espoir et se concentre sur les recommandations formulées par les jeunes Autochtones concernant la justice et les jurys. L’initiative Plumes d’espoir a été lancée par le Bureau de l’intervenant provincial en faveur des enfants et des jeunes. Elle rassemble des jeunes Autochtones du Nord pour leur permettre d’échanger sur leurs expériences et de mettre au point des plans d’action.

Parmi les partenaires de ce projet, citons Justice for Children and Youth, un organisme voué à la défense des droits des enfants et des adolescents qui tient une clinique juridique communautaire, et le Réseau ontarien d’éducation juridique, un organisme à but non lucratif qui met au point des outils et des programmes éducatifs visant à faire découvrir aux jeunes le système de justice, qui leur permet d’acquérir des compétences juridiques et qui les prépare à gérer les aspects juridiques des problèmes quotidiens. En outre, les organisateurs œuvrent en partenariat avec le Bureau de l’intervenant provincial en faveur des enfants, les porte-parole des jeunes de Plumes d’espoir et les dirigeants et organismes des localités autochtones de Thunder Bay.

« Le design thinking n’est pas qu’un simple ensemble d’outils de conception; c’est une manière de penser qui peut donner du pouvoir, stimuler et encourager un changement social positif, conclut Nicole Aylwin, directrice adjointe du Winkler Institute for Dispute Resolution. Nous nous réjouissons à l’idée de collaborer avec les porte-parole des jeunes de Plumes d’espoir et tous nos partenaires pour examiner comment la technologie peut renforcer et redéfinir les rapports avec le système de justice en s’inspirant du point de vue des jeunes. »

Group of young people at Ryerson’s Legal Innovation Zone's Legal Tech Bootcamp in 2016
The Legal Tech Bootcamp participants attend a session on global trends in the legal industry, November 23, 2016. The Bootcamp is an initiative of the Legal Innovation Zone to engage students with tech, entrepreneurship, and legal workshops and tours.

 

La Legal Innovation Zone de l’Université Ryerson
La Legal Innovation Zone de l’Université Ryerson est un espace de travail commun et un incubateur de personnes et d’idées qui vont faire bouger les choses dans le système de justice du Canada. Inspiré du modèle de la DMZ – le premier incubateur universitaire de l’Amérique du Nord, grâce auquel plus de 200 jeunes entreprises se sont développées – la Legal Innovation Zone soutient et facilite la mise au point de solutions et de technologies qui visent à améliorer les services juridiques et le système de justice.

Le Winkler Institute de la faculté de droit Osgoode Hall
Le Winkler Institute for Dispute Resolution est voué à l’innovation en matière de justice et à l’excellence dans l’enseignement, la recherche et l’application pratique fondée sur la réforme. Sa mission consiste en la mise au point et la mise en œuvre de projets de recherche et de projets pilotes qui améliorent le système de justice en le rendant plus accessible, plus centré sur le public, plus convivial et plus viable.