CLEO Connect, un programme d’Éducation juridique communautaire Ontario (CLEO), offre une formation, des outils, des ressources et des liens qui aident les travailleurs et travailleuses communautaires à aider leurs clients et clientes ayant des problèmes juridiques.
Les programmes gouvernementaux mis en place pour répondre à la pandémie ont apporté de l’aide aux personnes qui ont perdu leur emploi et leur revenu. Ils ont également suscité une multitude de questions de la part de personnes cherchant des renseignements à jour compréhensibles et fiables.
Un très grand nombre de travailleurs et travailleuses de première ligne se sont tournés vers CLEO/CLEO Connect pour obtenir des réponses. À la mi-mars 2020, les voies de communication de CLEO (surtout le clavardage en direct sur son site Web Justice pas- à-pas) débordaient de questions, mettant ainsi en évidence les effets dévastateurs de la pandémie.
« Les besoins se sont fait connaître presque immédiatement », dit Julie Mathews, directrice générale de CLEO. « Nous n’avions pas offert de formation sur le droit substantiel auparavant, parce que nous reconnaissons que les cliniques juridiques ont des connexions sur le terrain dans leurs collectivités. Mais nous ne pouvions tout simplement pas ignorer la vague de fond. Nous avons décidé d’animer des webinaires et de faire appel aux experts et expertes communautaires et juridiques des cliniques et d’ailleurs qui pourraient offrir des renseignements opportuns et pratiques. »
En quelques semaines, CLEO Connect a mis de côté ses offres de formation habituelles et a lancé son premier webinaire sur les thèmes juridiques brûlants liés à la COVID-19. Celui-ci s’est transformé en série de 15 webinaires portant sur des questions urgentes soulevées par les clients des travailleurs et travailleuses communautaires, au sujet de ce qui suit : aide au revenu (PCU, A-E), droits des travailleurs, immigration, droits des locataires, droit de la famille et violence familiale.
Les webinaires répondaient clairement à un besoin. Ils ont attiré plus de 4 500 participants et participantes d’un peu partout, par exemple : Ontario au travail; les bureaux de santé; les conseils scolaires; les centres pour femmes violentées; les organismes d’établissement; les municipalités; les bureaux de circonscription de députés provinciaux; divers autres organismes sans but lucratif.
« La COVID nous a amenés à reconnaître que nous pouvons jouer un rôle utile dans la formation sur le droit substantiel », dit Julie. « Nous nous sommes rendu compte que nous pouvions exploiter nos réseaux étendus et profiter de notre rayonnement provincial pour diffuser des renseignements à grande échelle. »